Domingo Esteso

De Guitarepassion
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Domingo Esteso

DOMINGO ESTESO (1882-1937)

Domingo Lopez Esteso est né à San Clemente, dans la province de Cuenca en 1882. Il fut l'un des grands luthiers du début du 20e siècle, basé à Madrid. Dans les années 1890, il a commencé comme apprenti dans l'atelier de Manuel Ramirez, travaillant aux côtés de grands noms tels que Santos Hernandez et Modesto Borreguero. Lorsque Manuel Ramirez est décédé en 1916, il a continué à travailler pour la veuve de Manuel pendant environ un an. En 1917, il ouvre sa propre boutique sur la calle Gravina, où il fut rejoint par son neveu, Faustino Condé en 1926. Après sa mort en 1937, Faustino et ses deux frères, Mariano et Julio, ont repris le magasin, sous Vda y Sobrinos de Esteso Domingo (veuve et neveux de Domingo Esteso). Après la mort de la veuve dans les années 1960, ils sont devenus Hermanos Conde, Sobrinos (neveux) de Domingo Esteso.


Domingo Esteso est l’une des références majeures de l’histoire de la guitare espagnole. Il fit son apprentissage à l’atelier de Manuel Ramirez. A la mort de celui-ci, il continua de travailler pour sa veuve et ajouta son nom sur le label aux côtés de celui de Domingo.

Il rencontra à l’atelier Santos Hernandez et Enrique García. Tous trois devinrent les éminents héritiers de l’atelier de Manuel Ramirez.

Les guitares de cette époque ont des traits marquants qui les différencient des autres, tant pour leur finition exquise que pour leurs qualités sonores.


Domingo Esteso ouvrit par la suite son propre atelier au 7 rue Gravina avec sa femme, Nicolasa Salamanca, qui s’occupait d’appliquer le vernis aux guitares. Ce fut son époque la plus prolifique (on continue de voir des pièces d’une grande beauté et d’une finition impeccable qui, avec le temps, ont eu la chance de tomber au fil aux mains de personnes qui ont su les conserver comme d’authentiques œuvres d’art et qui peuvent aujourd’hui, avec bonheur, continuer d’en jouer).


Il contracta une maladie respiratoire à la suite d’un courant d’air dans l’atelier et y succomba en 1937 en pleine guerre civile, faute de pénicilline.